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Bienvenue chez Jo Le Lay

Bienvenue chez Jo Le Lay
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Bienvenue chez Jo Le Lay
26 février 2014

Bonjour à toutes et à tous pardon pour ce manque

Bonjour à toutes et à tous

pardon pour ce manque de nouvelles dû à des gros problèmes de connexion.

Plein de bonnes nouvelles à ce jour:

Hervé Lossec, mon ami des "bretonnismes" a traduit mon premier recueil " e brezhoneg"!

Il est venu au salon du livre de Locquirec en aôut 2013. 

Pour celles et ceux qui veulent lire en breton, vous pouvez commander aux édutions du petit Clos!

a très vite

Jo.L

nb : ed.lepetitclos@gmail.com

1ère de couv e brezhoneg

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4 mars 2012

Vive le Kan ar Bobl!

Chers amis lecteurs, J'ai participé, dans la catégorie "récits et contes", au "kan ar bobl" hier à Paris. J'y ai conté un nouveau récit "la nuit du petit menhir" Quelle journée! Et quel fest noz final! Kan ar bobl (le chant du peuple, en français) porte bien son nom! Je reviendrai l'an prochain! au fait, c'est pour lancer le volume 6 des "contes et légendes du pays de Locquirec" que j'y suis allée! Je vous en parlerai un peu plus et très bientôt, dès que le recueil sort des imprimeries. Promis. A très vite donc jo.L
14 novembre 2011

c'est fait!

chers amis lecteurs bonjour,

et pardon d'avoir mis du temps à écrire sur ce blog: je préparais le Salon du Livre de Plestin (22)!

Pour un auteur, être invité à un salon est une chose importante.

Non seulement ça s'est très bien passé mais en plus j'ai pu rencontrer deux de mes lecteurs "bloguiens"!

Voici quelques photos illustrant ce jour magique!

Au fait, j'ai pu avoir d'autres contacts: je serai aussi présente au Salon du Livre de Locquirec ledeuxième dimanche d'août. Qu'on se le dise.

A très bientôt.
Jo.L

18 juin 2011

Job Volume 5

Chers amis lecteurs, bonjour

Je tiens d'abord à remercier tous ceux qui sont venus me voir, le jour des dédicaces, à l'épicerie de Lucie, au "Petit Marché" au mois d'avril.

J'ai pu leur présenter le volume 4 des aventures de Job.

Et aujourd'hui, deux bonnes nouvelles:

Tout d'abord, la parution du volume 5 sous-titré: "Sauveteurs en mer", dédié à tous ces hommes bénévoles, d'un courage qui dépasse l'entendement,qui ont risqué leur vie pour sauver celle des autres.

Et puis, cet été, une nouvelle après-midi de dédicaces, toujours chez Lucie, au "Petit Marché", mais la date reste à trouver!

Je vous tiendrai au courant.

Voici, pour vous donner envie de le lire en entier, la première page de la première de mes 4 histoires.
A bientôt la joie de vous revoir

Jo.L

 

La nuit de la goélette (a)

 

Locquirec a toujours été un port de pêche.

Il commandait l'entrée du petit port de commerce de Toul An Héry qui connut son essor au début du XIXème siècle, quand les champs alentour, des deux côtés du Douron, étaient recouverts de cultures de lin et de chanvre: les paysans apportaient alors leurs récoltes au quai, et des mousses chargeaient la précieuse marchandise pour la convoyer jusqu'à Morlaix,où des usines à vapeur se chargeaient de les transformer en bons tissus bien solides et en cordages suffisamment résistants pour permettre aux voiles de bateaux de supporter nos vents et nos tempêtes d'équinoxe.

 

Et comme tout grand port qui se respecte, Locquirec avait ses marins sauveteurs.

Certes, au départ, ils n'étaient pas nombreux: juste sept.

Mais ils étaient courageux, résistants, excellents marins et bien sûr, déjà à l ' époque, bénévoles.

Le canote utilisé n'était qu'une simple barque de pêche. Une baleinière sur laquelle il fallait six hommes pour manier les six lourds avirons. Et un homme solide supplémentaire, pour tenir la barre et garder le cap.

On était loin encore des « Hospitaliers Sauveteurs Bretons » avec leurs magnifiques canots insubmersibles, à redressement spontané, à vidange immédiate de l'eau embarquée.

Jobig faisait partie du canote de sauvetage. A la rame, il ne craignait personne, et sur les 7 marins confirmés, quatre savaient nager. Un seul des quatre était même un excellent nageur. Notre Jobig justement.

 

Quand il était aux champs avec son frère cadet et son père, Jobig gardait toujours une oreille vers le port, car si la corne de brume résonnait par deux fois, il fallait y aller. La nuit, il ne dormait plus depuis longtemps dans le lit-clos de la cuisine: il avait une chambrette dans le grenier. Et de là, il pouvait entendre le signal, même endormi au plus profond de la nuit.

 

Et c'est justement cette nuit-là, cette nuit d'équinoxe, où il dormait profondément, de tout son saoul, qu'il entendit retentir le signal: deux longs coups de corne dans la nuit noire.

 

(à suivre)

1 janvier 2011

bloavez mad an oll!

Oui, bonne et heureuse année 2011 à tous ceux qui lisent ce billet.
Voici un petit cadeau de noël de la part de Job. Un extrait de "la nuit de la crèche de noël"
Bonne et saine lecture.
Jo.L

Mémène et Marie Le Lay, deux soeurs, allaient à l'école de Locquirec ensemble.

Elles étaient dans le même cours de Melle Le Gonidec, qui , à elle seule,
enseignait aux filles de 5 à 14 ans.
Mémène avait 7 ans, Marie en avait 8 et demi .

l'école finissait le samedi 22 décembre. Donc les
fillettes avaient du dimanche 23 au mardi 25 inclus! De longues vacances en
perspective.
Et, cette année-là, François, leur père, et accessoirement arrière petit fils de
Job Le Lay, avait décidé de leur faire une crèche de noël.
Une vraie crèche avec Marie et Joseph qu'il avait taillés lui-même dans du
bois de chêne rouvre.
Les deux grands frères, mis dans la confidence, avaient fabriqué avec des
marrons d'inde et des brindilles, l'âne et le boeuf. Puis, sans rien dire aux
fillettes, les trois conspirateurs avaient caché leurs petits santons dans une
boîte à biscuits, chacun bien emmailloté dans une petite couverture de coton.
Le samedi soir arrivé, les deux soeurs quittèrent l'école bien énervées.
Et comme elles avaient l'une et l'autre bien travaillé, un sou à chacune il leur
avait été donné.
Elles firent donc un arrêt à la boulangerie du bourg qui, justement, était sur
le trajet du retour.

Et pour deux sous, elles eurent droit à trois beaux jésus en sucre, chacun
faisant la longueur d'une main d'enfant.
En repartant, Marie suggéra:
– On en mange un chacune. Le troisième, on le gardera et la nuit de noël,
après la messe de minuit, on le posera sur le rebord de la cheminée. Ça
nous fera une petite crèche.
– Mais non, Marie, autant se le partager tout de suite! Que le petit
jésus tout seul, c'est pas une vraie crèche de noël. A l'école, on a mis
Marie et Joseph, l'âne et le boeuf ;et même un ange ! Alors, tu vois...
– On peut fabriquer les personnages.
– Avec quoi?
– Comme nos poupées de chiffon: on demande du tissu à mère, des
aiguilles, du fil, et on coud. Voilà tout.
– Ça ne fera pas beau.
– Mais au moins, on l' aura , notre crèche.
Elles arrivaient à la maison, leurs trois jésus dans la main , toujours
argumentant.

Elles entrèrent dans la grande salle de la ferme, et se retrouvèrent nez à nez
avec les parents et les grands frères.
Père , justement, se tenait bien droit, les deux mains derrière le dos. Les
fillettes comprirent aussitôt:
– Père, père, vous nous cachez un cadeau?!
François, tout heureux, leur donna la boîte qu'elles ouvrirent les yeux pleins
de joie:
– Une crèche! C'est une crèche! Oh ! Merci père! Chuchota Mémène qui
n'y croyait toujours pas.
– Qu'ils sont beaux! S'écria Marie en découvrant les petits santons
couchés serrés l'un contre l'autre sous leur couverture de coton.
– J'ai fabriqué le boeuf, dit fièrement François, le fils aîné.
– Moi, j'ai fabriqué l'âne, répondit Jean, le cadet, en écho.
– Et moi, j'ai donné la boîte et j'ai tricoté les petites couvertures de
coton, dit leur mère pour ne pas être en reste.
Et, sur le manteau de la cheminée de la grande salle , père posa délicatement
la boîte vide sur son chant , en tapissa le bord d'un peu de paille.

Les fillettes , juchées sur un tabouret, disposèrent alors leurs personnages
chacune son tour.
– Je suis désolé, mes chéries, je n'ai pas eu le temps de fabriquer le petit
Jésus. J'ai quand même fini la mangeoire. Dit le père en sortant de sa
poche le petit bout de bois creusé en forme de berceau.
– Ça ne fait rien père, nous l'avons! S'écria Mémène en exhibant
fièrement le troisième petit jésus en sucre.
– C'est presque la taille! Renchérit Marie en voyant juste un peu les
pieds dépasser.
– Oui, mais il n'est pas encore né, reprit le fils aîné.
– Laissons-le dans son berceau et cachons le derrière la crèche, proposa le
cadet.
Aussitôt dit, aussitôt fait. Ensuite, tout le monde recula de quelques pas
pour admirer cette très belle crèche -là.
Puis enfants et parents se retrouvèrent autour de la table de bois, dans la
cuisine, devant un bon bol de lait tout frais tiré, et des crêpes faites par mère
juste avant leur arrivée .
Ce fut enfin l'heure d'aller dormir .
Chacun dit bonsoir, fit trois grosses bises bien sonores aux autres, puis alla se
coucher.
Mémène eut un sommeil agité cette nuit-là. Elle se leva même plusieurs fois.
Bizarrement, quand elle fut enfin endormie, c'est Marie qui se leva.
Le lendemain, les fillettes étaient un peu fatiguées!
Mais elles eurent deux grandes journées pour préparer noël, et , surtout, la
veillée.
Et plus les journées avançaient, plus elles s'énervaient.
La deuxième nuit, l'excitation les reprit.
L' une après l'autre, encore, elles se levèrent.
Le jour du 24 décembre enfin arriva.
Chaque enfant aida au travail quotidien de la ferme.
 
Les garçons aidèrent père à mettre du cidre en pichet, à tirer l'eau fraîche du
puits, à décorer la grande salle où tout le monde se retrouverait après la messe
de minuit, qui à cette époque-là avait lieu... justement à minuit!
L'oncle et la tante étaient conviés, ça ferait du monde autour de la grande
table du salon .

Enfin, tout le monde partit se préparer car après une bonne soupe bien
chaude, on irait jusqu'à l'église du village écouter le sermon de noël de
Monsieur le recteur .
Après une magnifique messe où l'oncle Fernand s'illustra sur le clavier de
l'harmonium poussif et perclus de rhumatismes, toute notre joyeuse petite
troupe rentra.
– C'est l'heure maintenant, allons les enfants, Jésus est né! Qui , dans la
crèche, va le poser?
– Moi, moi, père! Crièrent en coeur les enfants à leur père.
– Mémène, tu es la plus jeune, c'est à toi que revient ce droit!
Et fière comme personne, mémène grimpa sur le tabouret , passa sa petite
main derrière la “crèche” pour en ramener la mangeoire et le bébé... qui avait
tellement fondu que seule la tête apparut!
– Père, Oh père! S'écria Marie en pleurs . Y a plus de petit jésus!
– Mais que s'est-il donc passé? Questionna mère en regardant le berceau.
– Serait-ce l'humidité des murs? Proposa père, afin d'éviter le drame .
– Ce n'est pas de ma faute! Crièrent ensemble les deux petites filles en
larmes .

– Il était si joli, Jésus, dans sa mangeoire. Je n'ai pas pu m'empêcher de
venir lui dire bonsoir! Expliqua Mémène toute penaude.
– Moi aussi, renchérit Marie, je suis venue lui faire plein de bisous.
– Et , à chaque fois, vous en avez sucé un petit bout …
Les petites filles, confuses, avouèrent leur faute .
Mais, alors qu'elles étaient bien tristes, père sortit de dedans sa poche une
autre surprise:
– Celui-là, vous ne me le mangerez pas … Il est en bois! Dit il, les yeux
pétillants, et plaçant dans la mangeoire le nouveau petit Jésus ; je suis
certain que lui, il durera!
Et c'est ainsi que finit dans la joie et la bonne humeur, cette soirée de noël
avec une vraie crèche pour décorer le manteau de la cheminée .

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28 décembre 2010

Bonjour à vous chers amis lecteurs

Le recueil "Contes et légendes de Locquirec, volume 2" est paru.
Venez retrouver Job et ses amis le long des sentiers des douaniers.
Savez-vous ce qu'est un "Johnny"?
Non?
Eh bien, bonne lecture à vous!
A bientôt.
Jo.

27 décembre 2010

Un bon bol d'air marin et iodé

Chers amis lecteurs, bonjour,
Voilà, ça y est, je peux vous annoncer la naissance de ce blog ET la naissance de Job. Jobig pour les amis.
Job Le Lay est un petit breton du Finistère nord (29), fils de métayers qui vivent à Locquirec; Job à qui il arrive des aventures et des rencontres...au détour des chemins et des sentiers des douaniers qu'il aime tant parcourir à longueur de journée.
Job, qui va même apprendre à nager grâce aux korrigans qui peuplent l'étang, derrière la ferme du "Poul Dreïn".
Si vous ne me croyez pas, cliquez sur ce lien, là, et ouvrez grand vos yeux!
Vive Jobig, vive la Bretonie.
Jo.

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